24 February 2025
Temps de lecture : 2 min
De l’opposition Stargate / DeepSeek à l’entrée en vigueur de l’AI Act, sans oublier bien sûr le Sommet pour l’Action sur l’IA, qui a fait briller l’écosystème français début février… Comment réagissent les invités du troisième numéro de Future of L’Émission à l’actualité dense du début d’année en matière d’IA ?
“Le Sommet a donné un beau coup de projecteur et fait souffler un vent d’optimisme sur ce sujet IA. On pourrait parler d’effet JO, malgré un champ lexical belliqueux de certains et un manque de diversité sur les photos du Grand Palais, ce qui est dommage quand on parle de construire le monde de demain”, note Pauline Butor, Managing Director de Monks Paris, complétée par Olivier Lavecot, directeur data et adtechnology de l’agence Values.media, qui retient de son côté la place de l’Inde lors du Sommet : “Je retiens le fait que nous sortions d’une vision purement occidentale de ces technologies et que nous soyons capables de créer des ponts avec ces pays prometteurs pour l’avenir.”
“DeepSeek a permis, par rapport à Stargate, de mettre en lumière les enjeux technologiques derrière l’IA, et plus particulièrement de l’open source par rapport aux solutions propriétaires. Un sujet sur lequel Mistral s’est particulièrement bien illustré par la suite”, explique Vincent Druguet, CEO de VML, qui s’attarde, comme Pauline Butor, sur le rythme des innovations qui forcent les professionnels en agence à rester “les doigts dans la prise, car la révolution en cours est la plus importante que j’ai vu en 25 ans dans l’industrie. Cela touche l’ensemble des métiers, pas que les créatifs.” Illustration avec Olivier Lavecot, qui regarde tout particulièrement la manière dont le grand public s’empare de la GenAI et la façon dont cela impacte notamment le search.
Et comment jugent-ils la maturité des entreprises françaises en matière d’IA ? “On a dépassé le POC pour entrer plutôt dans une phase pilote, mais rares sont les clients à avoir réussi à passer à l’échelle et à industrialiser des cases. Beaucoup disent qu’en 2025, si ce passage à l’échelle n’est pas réalisé, on aura un effet “bulle” de l’IA générative avec une diminution des espérances d’un point de vue ROI”, indique Vincent Druguet. “On est entre le pilote et la phase de déploiement chez certains clients de notre côté”, ajoute Pauline Butor. “Mais l’expérience offerte par l’IA générative facilite l’adoption de ces nouveaux outils. L’IA devenant plus courante dans nos usages quotidiens, elle est aussi plus facilement adoptée dans un cadre professionnel.”
En attendant un prochain épisode, rejoignez les équipes de Minted le 19 mars pour notre événement Future of Retail Media.
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