28 mai 2025
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L’écosystème startup de la CTV fait face à des défis structurels, notamment en matière de financement et de développement international. « En France, il est plus facile de réaliser une levée d’amorçage qu’une Série B, là où les fonds US ou UK ont plus l’habitude de placer de gros tickets sur des acteurs tech », analyse Maxime Cerda, CEO de Stamp, et cela malgré un marché en croissance et des exemples de réussite comme Criteo, Teads ou Ogury.
Geoffrey Berthon, patron de Qwarry, partage ce constat: « Notre première source de financement, c’est nos clients et notre capacité à faire du bon travail. C’est un marché qui est constamment en mutation, constamment en croissance. » Il insiste sur l’importance de l’entraide entre acteurs français: « Je pense qu’on gagnerait encore plus à travailler ensemble et à développer des choses de manière commune parce qu’il y a cet enjeu du scale. »
Un enjeu d’internationalisation souligné par Julien Guagliardo, Sales Director de Teads: « Notre marché français est très riche, mais on peut vite trouver des limites. Pour faire face à la concurrence et se développer, on est tout de suite obligé d’envisager un déploiement international, d’ouvrir des bureaux à Londres, à Hambourg, à Madrid, etc. Mais ça coûte très cher. »
Tous s’accordent sur le fait que la CTV est un nouvel espace d’innovation, propice à l’émergence de startups. « Puisque c’est un nouvel environnement, on voit germer de nombreux projets. On va probablement vivre une phase de consolidation, mais nous sommes encore dans la phase où de belles initiatives apparaissent régulièrement, et c’est génial ! », conclut Julien Guagliardo.
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