20 juin 2025
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Le bilan est excellent sur les deux fronts. Nous sommes à 35 millions de visiteurs uniques mensuels. C’était notre maximum en 2024, maintenant c’est devenu notre minimum. Donc cela veut dire que nous avons encore une marge de progression. Aujourd’hui TF1+, c’est 34% de part d’audience sur les 25-49 ans. C’est quasiment par mois plus de 2,5 milliards d’impression, donc c’est assez massif. Et c’est 500 millions d’heures vues depuis le début de l’année grâce à notre proposition de valeur autour de nos contenus premium. En termes d’usage, les métriques sont extrêmement satisfaisantes.
Sur les contenus, nous proposons nos contenus propriétaires. Nous avons aussi travaillé aussi l’aggregation notamment avec Arte, avec L’Equipe TV, avec Figaro. Nous avons aussi acheté des droits uniquement pour le streaming. Nous proposons maintenant 300 films, 200 séries, avec toutes les saisons. Aujourd’hui, 50% de la consommation sur TF1+ concernent des contenus qui sont passés en linéaire et 50% qui ne sont pas liés à des contenus linéaires. Nous avons a démarré avec un peu plus de 15.000 heures de contenu. Aujourd’hui, c’est 30.000 heures.
Sur la partie monétisation, nous avons reçu un très bon accueil du marché depuis le lancement le 8 janvier 2024. Nous connaissons des niveaux de croissance à deux chiffres, sur un marché BVOD qui est extrêmement dynamique en France – autour de 30% de croissance, contre 15 à 20% sur les autres marchés européens.
Sous l’impulsion de Rodolphe Belmer, qui a rejoint le groupe TF1 il y a un peu plus de deux ans et demi, nous avons un triptyque stratégique. Bien évidemment, toujours travailler sur notre partie linéaire. Le deuxième pilier, c’est comment on arrive à avoir une vraie proposition de valeur at scale au niveau du streaming. Et le troisième pilier, c’est toute la partie data et tech.
En s’alliant avec Netflix, Rodolphe a vraiment voulu passer à la dimension supérieure avec une logique d’accélérer sur l’hyper distribution de nos contenus, face à hyper fragmentation des usages et une croissance extrêmement importante de la consommation. Notre enjeu est vraiment de suivre les audiences et d’avoir la capacité vis-à-vis de nos clients, qu’ils soient annonceurs ou agences, d’avoir la meilleure proposition en termes de reach. Notre accord avec Netflix est un accord de distribution, qui va nous permettre d’avoir une logique d’extension de reach.
Nous sommes très heureux de cet engouement sur la CTV. Il n’y a pas un meeting où on n’en parle pas. Aujourd’hui, plus de 70% de la consommation de nos inventaires vidéo se passe par CTV. Nous voulons être un acteur majeur aujourd’hui et demain dans le streaming. En novembre, lors des nos Upfronts, nous avons annoncé de nouveaux formats. Notre volonté de bien sûr travailler le hot funnel qui est l’ADN d’un broadcaster, mais aussi d’avoir cette capacité de travailler tout le funnel. Donc on a lancé en début d’année des formats comme Cover+ et l’Ad pause, qui ont reçu un accueil très satisfaisant. Ces formats permettent aussi de travailler la logique de display et de performance sur la partie OTT.
Nous sommes aussi en train de travailler sur la partie CTV sur la manière d’avoir avec la télécommande une voix de retour et pouvoir, sans quitter l’expérience programme, utiliser toutes nos bases clients pour pouvoir donner rendez-vous dans une concession ou donner un rendez-vous entre l’annonceur et son prospect ou son client. Nous ferons d’ailleurs des annonces, sur ce qu’on appelle le Shoppable Ads, en fin d’année 2025.
Cover+ a été notre premier lancement, en mars. En termes d’image, le format permet 15 points de plus. En termes de considération, c’est 17 points de plus, et en termes d’intention d’achat c’est 27 points de plus. Une vingtaine de clients qui ont répondu présent depuis le mois de mars. Beaucoup d’autres sont dans le pipe pour le deuxième semestre.
Pour la petite histoire, Aive est une startup que nous avions incubée il y a quelques années. Ce qu’elle propose, c’est la capacité de proposer aux annonceurs une solution clé en main basée sur intelligence artificielle générative, qui permet de pouvoir décliner une vidéo plein de formats pour pouvoir compatible avec tous nos formats. Elle propose aussi une sorte de scoring créatif qui permet d’avoir des KPI pour l’annonceur pour faire évoluer et améliorer une proposition vidéo pour obtenir le maximum d’engagement et d’impact.
Et il y a aussi un deuxième aspect. En tant qu’éditeur, TF1+ va bénéficier de la richesse de proposition de Aive, sur le scorecarding et la création automatisée en post-prod sur les bandes-annonces et sur tous nos besoins en termes d’autopromotion.
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